
Jour 21 Retrouver son âme d’enfant
Ma fille est mon guide naturel pour m’aider à retrouver mon âme d’enfant à travers nos balades dans Metz. J’ai d’ailleurs déjà consacré des articles de ce blog à la découverte de Metz à travers elle ou avec elle : Metz à pas d’enfants, et 20 activités à faire avec les enfants pendant les vacances scolaires de février. Je suis donc allée chercher des photos de mes promenades avec elle. Je n’ai pas réussi à choisir entre les trois idées d’illustration qui me sont venues, j’ai donc poursuivi sur ma lancée de la troisième semaine et posté plusieurs clichés pour un même thème.
En voici une cet hiver au Parc du Pas du Loup, dans le quartier de Magny : elle adore ramasser des bâtons et se promener fièrement avec, en obligeant son père à faire de même. Je retombe en enfance devant cette scène puisque mon frère aimait lui aussi se promener avec à la main le bâton le plus long qu’il puisse trouver !
Puis je suis allée chercher des clichés de l’été dernier et me suis retrouvée devant la vitrine du magasin de bonbons Un monde à part, devant laquelle n’importe qui retrouve immédiatement son âme d’enfant. Dur choix à faire parmi les choupa choups, les sucres d’orge ou encore les fraises tadaga (comme les appelle ma petite gourmande) !


Jour 22 Pour l’amour du papier
J’aime la caresse rêche du papier au moment de tourner la page, celle qui chatouille le bout des doigts et aiguise l’envie de poursuivre la lecture, en nous emportant toujours plus loin dans l’histoire ! Mais quel rapport avec Metz ?
Pendant le Festival Le Livre à Metz sera remis le Prix littéraire Marguerite Puhl Demange, dont j’ai fait partie du jury aux côtés d’autres lecteurs passionnés pour cette édition 2017 ! J’ai donc choisi d’illustrer le thème de Flow « Pour l’amour du papier » avec les quatre romans en compétition. Je les ai lus en février, en parallèle de mon challenge photos. J’en ai feuilleté chaque page avec délectation. En ce 22 février, j’avais déjà lu les trois premiers romans et venais de me plonger dans la découverte des Deux remords de Claude Monet. Promis, je raconterai cette expérience passionnante dans un prochain article !
Jour 23 Ecrire est un bon antistress
Après la lecture, Flow avait prévu d’aborder l’écriture … comme antistress … Il me fallait donc trouver une écriture quelque part dans Metz, et immédiatement m’est revenue en tête cette sage citation taguée sur un immeuble de la rue du Vivier, en contrebas de la cathédrale.
Le présent c’est… Maintenant…

Ecrire sur les murs est apparemment un bon antistress pour certains… Mais si ceux qui les lisent peuvent déstresser en lisant leur message, alors no stress, le compte est bon ! Clin d’oeil spécial en cette période d’élections présidentielles …
Jour 24 Délicates découpes
J’étais très très inspirée par ce thème ! Je suis allée rechercher des silhouettes d’arbres et des nuages se découpant sur des ciels bleus, de fines découpes de fer forgé sur un portail ancien, ou encore l’ombre de la grande roue se découpant sur le vitrail de la cathédrale. Partout où nous regardons avec finesse, les découpes subtiles se révèlent, qu’elles soient le fait de l’homme ou de la nature.


Jour 25 Savoir recevoir

La première, publiée le matin, est un cliché du petit-déjeuner complet servi à l’Instant Thé : voici une adresse et un repas excellent dont j’aurais dû vous parler depuis longtemps ! On y sert un petit-déjeuner sucré, salé ou complet (sucré + salé) chaque jour de la semaine ; à l’exception du dimanche où la maison sert des brunchs. Je vous laisse en découvrir le contenu en photo. Il est à 10€, la boisson chaude, la confiture, la recette et l’accompagnement des oeufs sont au choix. Ici c’est bon café, bacon avec œufs brouillés, et confiture poire vanille, d’une douceur extraordinaire et qui s’allie à merveille avec le beurre. En semaine il y a peu de monde, mais il est quasiment exclusivement féminin et on y lie facilement la conversation (n’est-ce pas Sandrine, Clémentine, Julie et Karine ?). J’adore cette adresse !



Jour 26 Le temps des fleurs


Jour 27 Voilà la pluie ? Tant mieux !

Jour 28 L’amour et la beauté de l’ordinaire
Ici il s’agit de la porte de l’ancien hôtel particulier d’Argan, situé En Nexirue à Metz et transformé en immeuble d’habitation. La teinte bleue turquoise de la porte et du vieux plafond sont incroyables. Ce n’est pas la première fois que je me dis que Metz a des airs méditerranéens. Là voilà bien loin de l’image austère que son statut de ville militaire voudrait nous laisser accroire !

Mon bilan du challenge Flow2ans
Ainsi s’achève ce voyage d’un mois dans Metz, au gré des thèmes inspirants ou déroutants proposés par Flow.
Si l’on parle d’abord de chiffres, je suis plutôt satisfaite de mes résultats ! Chaque cliché a été vu plus de 500 fois, et apprécié entre 60 et 140 fois (le plus souvent autour de 70 fois). Environ 80 Instagrammeurs se sont mis à suivre mon compte Instagram @elisadoptemetz durant ce mois. Quant à moi, j’ai découvert des comptes Instagram de dessinatrices, décoratrices, lectrices, poètes, mères et / ou photographes avec des clichés très éloignés de Metz, mais qui me font rêver lorsque je les regarde !
Et parlons maintenant de mon ressenti !
Comme je l’ai dit en introduction à cette série d’articles sur mes quatre semaines de challenge, j’ai trouvé « ce challenge excitant, ardu, obsédant, mais au final passionnant et vraiment enrichissant ».
J’ai contemplé les milliers de clichés que j’ai faits de Metz durant les dix premiers mois de mon séjour ici, et j’ai retrouvé des paysages, des moments et des souvenirs merveilleux qui m’ont fait chaud au coeur. Imaginez-vous passer un mois à chercher autour de vous des choses belles, drôles, subtiles et pleines de sens pour les partager avec des gens qui aiment aussi ce type de chose. Sans doute que, comme moi, vous vous sentiriez gais, entourés et optimistes.
Je me suis laissée aller à être loufoque, en emmenant un nounous en peluche lécher la vitrine d’une pâtisserie ou en allant exprès à la gare faire un cliché. Et j’ai appris à laisser l’inspiration venir.
Et quand il est arrivé que la journée passe sans que j’aie trouvé un bon cliché pour illustrer le thème de Flow, les circonstances ont pris les choses en main et m’ont servi la photographie sur un plateau. Vrai de vrai, c’est quand on ne cherche pas qu’on trouve ! C’est ainsi que j’ai pu illustrer le thèmes des carnets, des créatifs bordéliques et des cartes postales.
Finalement, ce n’est pas tant moi que Metz qui a relevé le challenge Flow2ans. Je me doute que Flow espérait valoriser son magazine et sa communauté de lecteurs créateurs à travers ce challenge. J’imagine que Flow Magazine était loin de s’attendre à voir son challenge détourné de cette façon. Mais je dis bravo Metz, qui mérite plus que tout son slogan :