La chaleur caniculaire et les soins pour mon bébé d’un mois m’ont empêchée de sortir autant que je l’aurais voulu, mais ma chance est d’habiter à quelques pas du centre-ville sur lequel sont dispersés plusieurs lieux majeurs des festivités. Et heureusement, à Metz, cinq minutes suffisent à en prendre plein la vue ! Pour raisons de siestes d’enfants (mais aussi des parents) et de chaleur, nous avons manqué le spectacle pour enfants sur la Place Saint Louis dans la journée Miramômes. Mais nous avons trouvé une autre idée de sortie plus près de chez nous, en fin de journée : le marché du terroir et de l’artisanat sur la Place de la Comédie. Au pied du Temple Neuf s’est érigé un autre temple éphémère, à la gloire de la mirabelle, et des savoir-faire artisanaux et gourmands lorrains.
Une fête de la gourmandise
Les stands blancs de la Ville de Metz, habituellement présents sur toutes les manifestations municipales, ont été plantés cette fois-ci Place de la Comédie, dans le cadre somptueux du Temple neuf, de l’opéra théâtre et de son jardin éphémère. Ils abritaient artisans, artistes et producteurs locaux.


La mirabelle y était présente sous toutes ses formes : tarte, liqueur, confiture ou encore …bière blanche.

Nous avons fait une dégustation en couple au stand de la Distillerie Maucourt. Verdict : Monsieur a préféré l’alcool pur de mirabelle, tandis que Madame a préféré la liqueur, plus sucrée ! Rendez-vous a été pris pour une dégustation plus approfondie lors des portes ouvertes de la distillerie le dernier week-end de novembre.

Nous avons également pu faire provision de mirabelles et de succulentes olives à l’ail et aux poivrons. Un peu plus loin, un stand entier était dédié aux spécialités culinaires lorraines, qui peuvent composer une dîner complet : pâté lorrain, quiche, soufflé au fromage, biscuits et tarte à la mirabelle.

La ferme de l’opéra théâtre
Surprise au milieu des stands ! On est tombé sur une mini-ferme, installée par la Ferme pédagogique du Sonvaux ! A deux pas de sabots du Temple neuf ruminaient la vache vosgienne Mirabelle et son veau Hercule.

Dans l’enclos voisin, les chèvres valaisannes broutaient placidement, sans paraître incommodées par la chaleur en dépit de leurs longs poils gris, blancs et noirs.

Enfin, devant les magnifiques façades à l’architecture néo-classique, l’ânesse du Cotentin Tara se faisait cajoler, caresser et câliner par les petits comme par les grands ! A côté, dans le même enclos, la voisine aux longs poils roux, moins ragoûtante, dégustait tranquillement sa paille dans son coin, à défaut de récolter autant de câlins que sa voisine, la grise Tara.


Bref, comme d’habitude à Metz, on s’est émerveillé et on a bien… bouffé ! Restait à découvrir le lendemain deux dernières merveilles des Fêtes de la mirabelle : le défilé de chars fleuris (le corso) et la Reine de la mirabelle, grande marraine des festivités.