En ce dernier mois de grossesse, je bénéficie d’un accompagnement médical très renforcé, et passe des journées entières à Claude Bernard en examens successifs avec un personnel médical toujours bienveillant, dont je me sens de plus en plus familière. Mais je m’y rends régulièrement depuis mon arrivée à Metz en avril pour le suivi de ma grossesse.
Les différents examens et rendez-vous pour le suivi médical m’ont amenée chez des professionnels aux personnalités et âges très différents : l’échographe ténébreux, la gynécologue perfectionniste et scandaleusement retardataire mais tellement séduisante, la sage-femme psychologue, l’assistante gynéco à la patience à toute épreuve.
Tous ont en commun de prêter attention au bien-être physique et mental des mamans, dans les lieux agréables du bâtiment Feminae.

Les rendez-vous mensuels de suivi de grossesse – « et sinon comment ça va ? »
Des petits papillons de papier violet se sont posés sur les murs, non loin des coussins d’allaitement et des gros ballons. D’abord on parle autour d’une table ronde conviviale dans cette ambiance girly et tamisée, puis on passe dans l’espace d’examen attenant. Voilà comment se passe une consultation avec la sage-femme du cabinet Feminae Cathia Visse. Celle-ci se fait une fois par mois jusqu’au huitième mois (à partir de là, nous rencontrons le gynécologue de la maternité).
« Et sinon comment ça va ? » Avec cette seule question, qu’elle repose plusieurs fois sur les 45 minutes que peuvent durer la consultation de suivi de grossesse, la sage-femme finit par tout savoir des tracas du corps et de l’âme de la future mère – et même du futur père ! – dans le mois passé. Puis, dans la deuxième partie de la consultation, elle prend la tension, mesure le col et la hauteur utérine, fait monter sur la balance et écrit de sa jolie écriture ronde les ordonnances nécessaires.

Après chaque rendez-vous avec elle, je suis ressortie à la fois rassurée sur mon état et celui du bébé, donc plus sereine, et à la fois plus concentrée, voire inquiète – sur la naissance à venir et sur les conditions d’arrivée de l’enfant. Ces rendez-vous mensuels de suivi de grossesse ont donc été une vraie veille physiologique et psychologique grâce à sa voix douce, son humeur gaie et égale, sa patience et sa pédagogie .
Je me réjouis donc de revoir Cathia après l’accouchement pour les suites de grossesse, et de savoir qu’elle m’accompagnera « sur l’autre côté de la rive » de la maternité !
Les échographies et les monitorings : des moments zens avec bébé
Ce sont les rendez-vous les plus bouleversants, où l’on regarde et écoute le bébé dans les ambiances calmes des salles du bâtiment Feminae dédiées à la mère et à l’enfant.
Au troisième étage du bâtiment Feminae, la salle de monitoring est idéale pour faire une petite sieste, bercée par le son du coeur et dans une ambiance tamisée avec quelques lumières rares et douces, les murs fuchsia et les cadres tout zen… Le monitoring consiste à s’allonger pendant une demi-heure sur un matelas d’examen bien douillet et à écouter le coeur du bébé, pendant qu’une machine mesure et imprime les courbes des battements de coeur du bébé et des éventuelles contractions utérines. Une manière de se familiariser avec l’équipement qu’on aura autour du ventre durant les longues heures précédant l’accouchement.
A la fin, la pétillante sage-femme Valérie Agulhon me remettait mon document « sismographique », en le traduisant tout de suite de manière rassurante : « le coeur bat bien et vous n’avez pas de contraction », et ne me laissait jamais partir dans un dernier éclat de rire et un encouragement pour la suite des événements.

Autre décoration pour la salle d’échographie de Stéphane Demange au premier étage du bâtiment Feminae : si une grande partie de la salle est plongée dans la pénombre, le mur près de l’entrée du bureau et éclairé par le bâillement du store laisse voir un mur entier recouvert de faire-parts de naissance. Tous ces bébés ont été scrutés dans ce bureau par l’échographiste, qui a réalise plus de 4000 par an ! Les mamans de plusieurs enfants ont pour réflexe immédiat de rechercher l’image de leur progéniture parmi les centaines de faire-parts affichés sur les quelques 8 mètres carrés de murs, classés par ordre de naissance depuis 2010.
Comme nous avons dû surveiller particulièrement la bonne croissance du bébé in utero depuis le premier trimestre, j’ai eu le privilège de bénéficier de quatre échographies (voire cinq, si je tiens jusqu’à l’échographie de terme prévue la veille de la date prévue pour l’accouchement) en plus des trois échographies obligatoires de chaque trimestre.
D’abord inquiète de la bonne croissance de mon bébé, je suis sortie de chaque visite chez M. Demange très rassurée et heureuse, après avoir profité de ses commentaires en direct sur les membres observés, leur bonne formation, leur taille et leur poids. Je crois avoir fait couler au moins une petite larme à chacun de ses récits magiques et rassurants sur le bon développement du bébé. Le moment le plus fou a été l’affichage du visage de bébé en 3D à l’échographie obligatoire du dernier trimestre !
Les visites du dernier mois chez le gynécologue
Bien que très surveillée, ma grossesse n’aura pas eu besoin d’être suivie par un gynécologue avant le dernier mois. La sage-femme qui fait le suivi de grossesse assure être en contact permanent avec le gynécologue et prête à lui signaler tout problème.
Je ne sais pas si c’est parce qu’elle détient le record mondial du retard à l’entrée dans son cabinet (elle reçoit les patients avec parfois cinq heures de retard !) qu’elle a la salle d’attente la plus spacieuse, lumineuse et climatisée du bâtiment Feminae ? Située au troisième étage, elle a de grandes baies vitrées qui surplombent les arbres alentour. Il faut en effet s’armer de patience car le docteur peut être appelée à tout moment à interrompre le fil de ses consultations pour aller en salle d’accouchement en cas de déclenchement, césarienne ou complication d’une autre de ses patientes. Elle prend aussi des patientes entre deux rendez-vous, en leur consacrant un temps normal de consultation… ce qui repousse d’autant l’heure de passage de patientes attendant depuis déjà quelques heures et ayant prévu leur rendez-vous des mois à l’avance…

Mais une fois dans son cabinet, l’impatience accumulée fond comme neige au soleil, tellement elle consacre d’attention, de professionnalisme et de rigueur au cas de la personne qu’elle a devant elle.
La consultation se fait en trois temps : d’abord autour de son bureau, puis sur la table d’examen, puis à nouveau autour de son bureau. Dans le premier temps, la gynécologue examine les résultats des examens, interroge sur l’état de santé depuis la dernière consultation. Puis a lieu l’examen gynécologique, et enfin la définition des prochaines étapes : futurs examens à conduire (auprès des professionnels de l’hôpital que j’ai cités plus haut) et agenda des prochains rendez-vous avec elle. Derrière son bureau (dont il ne faut pas se fier au désordre car il n’est qu’apparent !), la gynécologue est très concentrée et méticuleuse, presque intimidante. Pendant l’examen elle est drôle, attentionnée, et arrive même à arracher le secret pourtant le mieux gardé des parents : le prénom du futur bébé ! Elle fait même quelques rappels indispensables sur la préparation du départ à la maternité : ne pas oublier de vider et prendre l’appareil photo, et de remplir le réservoir d’essence !
Des mercis !

En bref, cette préparation à la naissance à l’hôpital Claude Bernard ne pouvait mieux se passer ! Certes, on se trouve en milieu hospitalier mais les sages-femmes sont en tenue de ville et le bâtiment Feminae – tout comme les chambres de la maternité – ont été pensées comme des lieux d’accueil zen et confortables pour les mamans, avec des couleurs agréables. Avec tout cela, quoi d’étonnant à ce que cette grossesse que j’avais commencée fatiguée et inquiète à Paris, se soit bien poursuivie à Metz ? J’ai ainsi pu atteindre mon objectif d’un bébé de trois kilos, qui semblait si inaccessible il y a six mois. Merci, les professionnels de Claude Bernard !
Pour information : les sage-femmes du cabinet Feminae de Claude Bernard ont leur site : http://sf.feminae.free.fr